ASTUCES POUR DIORAMA

 

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    Avant de construire un diorama, il faut l’imaginer et le mettre en page mentalement. Ensuite il faut rassembler tous les éléments de la scène et les peindre un par un. Sur un morceau de carton, essayez diverses dispositions jusqu'à ce que vous soyez satisfait du résultat. Prenez vos mesures et découpez votre base. Installez d’abord vos portions de chaussée ou le terrain où seront placées les engins et les figurines.

Simuler l’eau :

    Pour représenter une pièce d’eau ou un ruisseau, utilisez une surface parfaitement lisse (du Plasticard ou de l’Isorel). Dessinez les contours de votre décor aquatique à l’aide d’un crayon à papier. Peindre l’eau d’un vert kaki mat 72. Appliquez ensuite une légère couche de vert jaunâtre (ocre mat 83) par petites touches, principalement au centre. Laissez sécher complètement (24 heures). Appliquez une couche de vernis sur la surface peinte et laissez sécher pendant encore 24 heures. Appliquez ensuite une couche épaisse de vernis polyuréthane brillant. Tapotez-la avec une brosse plate, de façon à créer des effets d’ondulation. Une fois cette dernière couche parfaitement sèche, finir les bords de la pièce d’eau avec les matériaux traditionnels.

Faire de la neige :

    Le seul produit valable pour recréer cet effet atmosphérique est la neige en bombe. En effet, elle adhère parfaitement au sol, sur les maquettes et sur le décor que vous aurez mis en place. Pour la base de votre diorama, vous pouvez utiliser de la peinture blanche vinylique que vous mélangerez à loisir à de la colle blanche. Avant le séchage complet de cette matière, faire apparaître les traces de chenilles, de pneus ou de pas et délayer un "jus" de burnt sienna dans les creux pour donner l’effet de terre mélangée à la neige.

Préparation et mise en peinture :

    Le sol brut peut être réalisé à l’aide d’un mélange de sable très fin et de colle blanche, soit en encollant la base et en saupoudrant le sable, soit en mélangeant la tout et en l’étalant à l’aide d’une spatule. Une section de route ou un dallage seront fixés avec une colle cyanoacrilate. Sur le terrain brut, enduire la surface encollée d’un mélange d’eau et de peinture couleur terre. Recréez les teintes du terrain où seront disposées votre maquette et vos figurines avec des "jus" de différentes couleurs. Eclairez avec le traditionnel dry brush. Peignez la chaussée et faites-en ressortir les détails par un "jus" gris brun sale. Quelques coups de brosse à sec, un voile de pastel, et votre décor est prêt !

Arquer une chenille d’engin blindé ou "sagging" :

    En observant un char de côté, vous pouvez remarquer que les chenilles épousent parfaitement les rouleaux porteurs. Si vous voulez reproduire cet effet, il faut acheter des tiges de métal rigide, d’un diamètre 1 mm environ. Percez d’un côté et de l’autre la caisse de votre maquette de char et placez les tiges découpées dépassant de 1 cm de la caisse et reposant en porte à faux sur les chenilles entre les rouleaux porteurs. Vous obtiendrez ainsi l’effet désiré.

Utilisation de produits naturels pour reproduire la végétation :

    Notre environnement nous offre énormément de possibilités pour habiller les éléments de décor : murs, ruines, fossés, etc. La mousse, que vous laisserez sécher après l’avoir recueillie sur de vieilles pierres, vous donnera d’excellents résultats si vous désirez représenter de l’herbe folle dans des ruines. L’utilisation des branches de lierre séchées donnera l’apparence réelle des troncs d’arbres et autres débris de bois. Il faut, bien sûr, veiller à conserver l’échelle que vous avez adoptée. Ces deux exemples peuvent être à loisirs agrémentés d’autres trouvailles. On utilise généralement les écorces pour représenter les rochers. Vous pouvez les acheter dans des magasins d’aquariophilie ou les récolter dans les bois, à condition qu’elles soient bien sèches.

La végétation :

    Pour reproduire la végétation, vous pouvez acheter des plantes dans un magasin spécialisé en aménagement d’aquariums et les adapter à l’échelle de votre diorama. Les teintes composant les modèles que vous allez acheter suivant l’une ou l’autre possibilité sont des tons crus, le plastique étant brut. Il vous faut pour cela passer un "jus" de raw umber et de noir en insistant sur le bas des tiges, le rassemblement de la touffe et enfin la nervure centrale des feuilles. Eclairez en pratiquant un dry brush ou en appliquant une peinture à sec avec une pointe de jaune mélangé à un vert se rapprochant le plus possible de la couleur de base.

Peindre les caisses en bois :

    Après avoir ébarbé et monté vos caisses à l’aide d’une colle cyanoacrilate, peignez-les en crème mat 103. Laissez-les sécher pendant 24 heures. Passez une couche de vernis mat et faites un jus en raw umber. Insistez autour des poignées et des tasseaux qui maintiennent les planches. Pour faire ressortir encore plus les nervures du bois, utilisez une mine de plomb (HB). Une fois ces opérations terminées, repassez une couche de vernis mat. Pour finir, pratiquez un dry brush avec une légère ponte de blanc. N’oubliez pas de faire figurer sur les couvercles et sur le devant des caisses les inscriptions indiquant le calibre et la nature des explosifs. Les fermetures métalliques seront peintes en gun métal et dry-brushées en argent.

Teintes à utiliser :

Etats-Unis : vert kaki mat 72

Allemagne : noir mat 33, éclairer à l’aide d’un brun 186

Grande-Bretagne : vert kaki mat 72

Accessoires :

    Boucles, boutons, insignes… Il ne faut jamais peindre les paries métalliques en argent ou en cuivre pur. Ajoutez un peu de gris ou de brun moyen à la teinte correspondante pour casser l’effet de brillance.

Peindre les parties métalliques de l’armement :

    Les parties métalliques des armes légères (arme de poing, pistolets-mitrailleurs, fusils-mitrailleurs, mitrailleuses) doivent être peintes au préalable en noir mat 33. Après un léger dry brush en gris métal 53, prélevez un peu de poudre d’argent et déposez-la sur un chiffon doux. Secouer sur une feuille de papier pour éliminer l’excédent. Dans le dépôt de particules d’argent recueilli, roulez la partie métallique l’arme. Une fois votre objet enduit, évitez de trop le manipuler.

Produits indispensables à la finition des maquettes :

    Outre la gamme de peintures pour maquettes et de peinture à l’huile qu’il vous faudra acquérir pour peindre vos maquettes et figurines, quelques produits destinés à la finition de vos kits sont indispensables :

Le jus :

    Technique souvent employée pour ombrer les parties creuses des maquettes, des figurines et des éléments de décor. Après avoir peint la maquette et qu’elle a séché au moins 24 heures, passez un vernis mat sur l’ensemble. Réalisez votre jus à l’aide d’un mélange de peintures à l’huile de couleur burnt sienna et black, diluées à l’essence de térébenthine. Cette teinte chocolat, suffisamment délayée, doit avoir la consistance de l’eau. Une fois appliquée au pinceau, elle fera ressortir toutes les zones en creux de votre maquette ou de votre figurine. Otez l’excédent avec un chiffon doux, sans frotter, mais plutôt en tapotant les surfaces enduites. Laissez ensuite sécher votre maquette pendant plusieurs heures, le temps de séchage dépendant en fait de la vitesse d’évaporation de l’essence de térébenthine. Cette pellicule marron, d’une nuance un peu plus prononcée autour des détails des détails de votre objet, va lui donner le relief recherché.

Le dry brushing ou peinture à sec :

    La technique du dry brushing sert à faire ressortir les détails saillants de la maquette ou des figurines. La couleur que vous utiliserez sera la même que celle que vous aurez choisie pour la teinte de base, avec une pointe de blanc. Faites votre mélange sur une fiche bristol. Prenez un pinceau plat n°4 (Raphaël), sec et libre de toute trace de diluant. Trempez-le dans votre mélange et essuyez-le ensuite sur un chiffon propre afin qu’il ne reste dessus que très peu de peinture. Puis commencez à passer votre pinceau sur la surface à peindre en pratiquant un mouvement continu de haut en bas. Dès que vous verrez quelques détails "s’éclairer", vous êtes sur la bonne voie.

Mise en peinture d’objet et d’ustensiles pour meubler un décor :

    Avant d’intégrer vos objets au décor, il faut les peindre un à un sans trop les salir. Quand ils sont secs, les coller aux différents emplacements que vous aurez choisis. C’est maintenant qu’il vous faut salir les différents objets en fonction de leur environnement.

Peindre un char : le Sherman M4A1 :

    Le Sherman M4A1 et un des blindés les plus courants : la technique que vous allez découvrir s’appliquera, bien sûr, aussi à tous les véhicules blindés à roues ou à chenilles américains. Après avoir monté votre maquette, appliquez la couche de base (vert artillerie française 179). Si vous disposez d’un aérographe, vaporisez un très léger nuage de gris brun kaki 159. Passez une couche de vernis mat, laissez sécher pendant 24 heures, vieillissez votre maquette à l’aide de votre "jus", puis faites votre dry brush. Une fois votre dry brush totalement sec, faites ressortir quelques détails : trace de poussière, tache d’huile, tache de graisse, parties rouillées. Pour cela, utilisez deux coloris de peinture à l’huile : raw umber et burnt sienna. C’est à ce stade de la mise en peinture que votre documentation est d’une très grande utilité. Pour faire ressortir la couleur des pièces en métal (bouche du canon, marchepieds, poignées, etc.), mélangez un peu d’argent pur à du raw umber. Vous obtiendrez un marron argenté qui aura l’aspect désiré. Ne pas oublier les feux de position, que vous pourrez peindre en argent ou blanc, selon votre goût ; les feux arrière seront rouges. Le caoutchouc des barbotins sera imité par un mélange de matt 29 et de gris clair, les chenilles seront couvertes de burnt sienna mélangé à du black ivory. Bien laisser sécher et faire un dry brush avec du metallic grey.

Rajouter des accessoires sur un véhicule :

    Lorsque vous avez terminé une maquette de blindé ou de véhicule, il vous reste à l’habiller. En compulsant des documents, vous vous apercevrez que les hommes partant au combat chargent leurs véhicules d’accessoires et d’ustensiles divers. Les chars portent souvent de l’armement, soit du ravitaillement en réserve sur le plateau arrière. Il en va de même sur les véhicules légers. Ces accessoires, vous pouvez les trouver chez les fabricants. Ils existent en grappes plastique (Tamiya, Italieri, Heller) ou en résine. Il faut les détacher soigneusement des grappes, les ébarber, les poncer et les peindre. Ensuite disposez-les à blanc sur l’engin. La documentation vous aidera à les agencer correctement. Vous devez les fixer un à un avec une goutte de colle cyanoacrilate. Une fois fixés, faire un "jus" et les "dry brusher". Pour les antennes, peindre un déchet de grappe de 7 à 10 cm, le chauffer et l’étirer sans à-coup. Une fois étiré à 20 ou 30 cm, le plastique durcit très vite. Il vous suffit de le découper au cutter. Un dernier conseil : quand vous achetez une maquette et après l’avoir montée, il vous restera toujours des pièces qui ne vous auront pas servi. Faites-en des réserves. C’est dans celles-ci que vous puiserez pour habiller vos prochaines maquettes en accessoires.

Réalisation et peinture des sacs de sable :

    Les sacs de sable servent de protection pour les bâtiments, les blindés ou les postes de garde. Il n’est pas une photographie de guerre ou on ne les devine pas. Deux solutions possibles : la première, les acheter. Ils se présentent en grappes, mais ils manquent de détails et il est très difficile de les empiler. La seconde solution consiste à les fabriquer soi-même en usant d’un mastic (Milliput). Suivez attentivement les conseils du fabricant pour obtenir un mélange correct. Faites un boudin d’environ 6 mm d’épaisseur, débitez-le en rondelles de 15 mm de longueur. Aplatissez légèrement chacune d’elles en leur donnant la forme d’un rectangle, puis modelez-les en forme de sacs de sable. Laissez sécher pendant 15 minutes, puis à l’aide d’une toile métallique ou d’un vieux mouchoir, pressez vos sacs de sable de façon à imiter la texture de la toile. Les coutures sont gravées à l’aide d’un crayon à mine dure. Faire sécher le tout pendant 8 heures. Une fois le mastic bien sec, peindre les sacs. Prendre de la peinture kaki mat 26 et peindre toute la surface. Ombrer et faire une peinture à sec (dry brush) en ajoutant à la couleur de base une légère pointe de blanc.

La figuration du paysage :

Comment figurer les collines :

    Dans les décors à petite échelle (1/87), un dôme de 30 à 40 cm représente une montagne dans laquelle on fait passer voies ferrées et routes ; au 1/25, ce ne sera plus qu’un gros rocher, mais le procédé de montage restera toujours le même.

Le montage de la structure :

    Commencez par construire quelques profils en contre-plaqué mince ou en carton alvéolé multicouche. Ces profils, renforcés par des entretoises, seront sciés à la scie sauteuse ou avec une petite scie à découper, puis fixés à la colle à bois sur le support. Parfois, quelques cornières supplémentaires ou des tasseaux d’angle ne seront pas inutiles. Le tout sera recouvert de gros papier kraft agrafé. Les à-pic ou les falaises peuvent être figurés de façon très réaliste par de l’écorce de chêne-liège posée debout (teinte grise ou gris-vert) ou par des écorces de pin (teintes brun-rouge). Ces blocs sont rapportés à flanc de pente par-dessus le papier de base, étalez une couche de colle fluide sur les espaces imparfaits. Ajoutez ensuite un de ces enduits souples à couper au couteau, type enduit bouche-trou. Pour les surfaces importantes à garnir, préparez le mélange suivant : 1/3 de peinture vinylique, 1/3 de plâtre de modéliste, 1/3 d’enduit. On obtient ainsi un mélange à la fois onctueux et granuleux, applicable au couteau ou à la main (portez alors des gants de caoutchouc). On peut ajouter à ce mélange du sable, des graviers ou de la sciure au choix, suivant le rendu que l’on désire obtenir. L’inconvénient de cet ensemble est sa lourdeur. Aussi la pâte de cellulose, plus chère mais beaucoup plus légère, est-elle préférable. Dans le cas de collines ou de montagnes assez volumineuses (plus de 1 à 1,50 m de long), renforcez le support en papier kraft par du grillage en fil de fer fixé par des petits cavaliers. Ainsi, le décor ne risquera pas de s’affaisser. Dans d’autres cas, on peut encore employer la bande plâtrée.

La préparation des enduits :

    Le revêtement qui jouera le rôle de la terre ou du sol est préparé de la façon suivante : dans un récipient d’eau, mélangez un peu de peinture vinylique (blanche ou grise), pour que l’eau prenne la teinte du sol, le tout restant fluide. Ajoutez alors en pluie la plâtre fin à modeler et agitez. Après quelques instants, vous obtenez une pâte grumeleuse. Ajoutez alors l’enduit cellulosique, qui donnera du moelleux à l’ensemble et qui évitera l’effritement ultérieur, et appliquez-le, au choix, à la main ou à la spatule. Avant séchage de l’enduit, il est possible d’y intégrer les pièces décoratives : blocs de roche, arbres, poudres et ingrédients figurant les herbes.

Comment figurer les minéraux :

    Le support de base étant près, il faut maintenant le meubler. Là encore, l’observation de guides touristiques, de livres, de cartes postales donne les indications précises sur l’aspect naturel d’un paysage. Les couleurs, les ombres portées, la texture des matières vont servir de guide. Pour la figuration des minéraux, on emploiera indifféremment des produits ramassés dans la nature et des articles du commerce. Le sable, la sciure ou les gravillons seront toujours utiles. Quelques blocs de pierre poreuse, du genre celles utilisées sur les ballasts de chemins de fer, des éclats de schiste ardoisier, des morceaux de meulière peuvent représenter avec réalisme des blocs rocheux, à condition de n’utiliser qu’un seul minéral à la fois en toutes circonstances. Le seul inconvénient de ces matériaux est qu’ils alourdissent considérablement la maquette, le poids restant l’ennemi à combattre dans le cas de modèles exposés en vitrine. Des blocs de charbon de bois à demi calciné, très légers, permettent par exemple une figuration réaliste des roches sombres (granit, ardoise). On trouve dans les boutiques de modélisme toutes sortes de matériaux en sachets très pulvérulents : sciure colorée spéciale, liège granulé… Ces matériaux serviront à la construction des talus, chemins, ballasts… Ils sont disponibles en nombreuses teintes, s’appliquent avec une colle fluide et sont ensuite placés dans le décors avec un rouleau. Le liège en plaques ou en blocs éclatés (vendus chez les marchands d’accessoires de cave) permet la fabrication de rochers, de ruines, de pans de murs figurant des constructions en pierre ou de blocs naturels. Ce matériau peut très facilement être peint à la gouache.

Comment figurer les arbres et les arbustes :

    Un des moyens les plus simples consiste justement à utiliser des végétaux naturels : ramures d’arbres vermoulus, branchages, ramures de bruyère. La bruyère en particulier, par sa forme, convient parfaitement pour figurer le tronc des arbres. Débarrassée de son écorce, on peut la peindre en brun noir, en rouge, en pin ou en blanc, suivant l’aspect des écorces à l’échelle que l’on désire obtenir. La peinture s’applique en bombe ou en trempant le végétal dans une préparation de gouache. Les tiges feuillées de certains conifères persistants à aiguilles fines ainsi que des branches de thym séché peuvent également être utilisées, moyennant traitement : la branche une fois cueillie est enduite de 2 ou 3 couches d’un plastifiant en bombe ou d’un vernis incolore et mat, à 24 heures d’intervalle. La plante est alors momifiée. On peut l’enrober de fibres de laine de verre, de poudre, de lichens d’Islande, de chenille synthétique verte, suivant l’aspect final désiré, puis la teinter avec une nuance vert sombre. Un essai est nécessaire après deux ou trois jours de séchage pour vérifier qu’il n’a pas incompatibilité entre le plastifiant et la peinture. Sur ramure de bois naturel, il est possible d’appliquer plusieurs formes de feuillages : poudre du commerce, lichen traité, sciure. Après avoir peint la ramure, enduisez-la de colle spéciale en bombe. Appliquez ensuite à l’aide d’une brosse ou de pincettes, de petites quantités de matière qui figureront le feuillage. Le lichen d’Islande, à la différence de celui que l’on peut ramasser dans les bois, est traité pour garder longtemps sa souplesse. Il est vendu en coloris séparés ou mélangés en petits sachets. Idéal pour représenter les arbustes, arbrisseaux et bosquets, ce même lichen peut être enfilé sur des brindilles pour constituer le feuillage des petits arbres. On fera varier les nuances avec une projection de peinture à l’aérographe. En effet, quand on observe les arbres dans la nature, leur feuillage n’est jamais uniforme. L’aérographe permet de donner un aspect automnal par projection de tons roux ou dorés.

Comment figurer les champs et les prés :

    Le plus facile consiste à utiliser des rouleaux figuratifs qui se fixent sur la surface de la maquette par collage ou agrafage. Ils sont présentés en plusieurs nuances de vert, en 2 x 1,20 m. On peut également procéder au flocage pour la décoration des talus, des flancs de coteaux et des zones en pente. Le flocage vert et la colle sont disponibles dans des boutiques de modélisme. Les fleurs et les plantes cultivées peuvent être représentées par des fragments de mousse, vendus en sachets.

L’application du flocage

    Le flocage est composé de particules colorées en vert ou en brun, et destiné à donner du relief aux matières végétales et minérales du décor. Les poudres à floquer existent en diverses tailles de grains. Versez une couche de colle spéciale en bombe ou au pinceau sur la surface à recouvrir. Répartissez le produit à floquer sur un tamis fin ou une passoire. Grattez l’intérieur pour le faire tomber en couche mince sur la partie à décorer. Veillez bien à ce qu’il n’y est plus de partie non recouverte. Les surépaisseurs ne sont pas à craindre. Un coup d’aspirateur très léger au-dessus du décor, après séchage, suffit à nettoyer l’excès de particules. Il ne faut pas que les parties floquées (revêtement de talus, chemin, prairie…) s’arrêtent brusquement à la limite du trait de colle. On prolonge l’effet coloré par une fusion des couleurs. Par exemple, à la limite d’une zone floquée verte sur un fond uniforme beige, on fera quelques retouches de peinture. Cette technique est indispensable dans les décors de paysages montagneux.

 

Diverses figurations de l’eau

    Le matériau classique qui a toujours eu la faveur des modélistes professionnels était le verre de cathédrale.

 

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